vendredi 26 février 2016

146298, Rachel Corenblit 

► Autour de : Rachel Corenblit, 146298, coll. « D’une seule voix», Actes Sud junior, septembre 2015.
J’ai beaucoup aimé le livre « 146298 » qui, en réalité, se déroule sur quelques heures car la jeune fille, Elsa, se rend chez un tatoueur dès les premières pages du livre et le tatouage est fini à la dernière page. Elsa se fait tatouer le même tatouage que sa grand-mère, Claudia et l’on découvre au fil des pages ce que chaque chiffre signifie. Chaque numéro est en réalité tourné autour de la déportation de Claudia et de sa famille car ils étaient juifs. Par exemple, le numéro 4 symbolise les 4 jours passés dans le wagon qui transportait énormément de personnes. Quatre jours, sans boire, avec très peu de lumière, les uns tassés sur les autres. La symbolique de chaque chiffre m’a touchée car sa grand-mère, âgée d’environ seize ans à cette époque, a vécu des passages très douloureux dans sa vie comme la mort de deux membres de sa famille proche. Claudia a connu les horreurs de la guerre, a vécu et a vu des scènes choquantes voire même traumatisantes. Elsa veut lui rendre comme un hommage, pour avoir traversé ces atroces passages dans sa jeunesse. Elsa va donc à la clinique où est Claudia qui a perdu la tête et veut découvrir si oui ou non elle aura une réaction et si oui, laquelle.

Elisa, Collège Balzac

mercredi 24 février 2016

Les petits orages, Marie Chartres


Les petits orages, le nouveau roman de Marie Chartres sort aujourd'hui ! 

Voici ce que Marie nous en dit : 
« Demain sort en librairie mon cinquième roman à L'Ecole des Loisirs, Les petits orages, l'histoire d'une amitié entre deux adolescents cabossés. Comme souvent mes histoires partent d'images glanées ça et là. Pour celui-ci, l'inspiration est venue après avoir découvert le travail du photographe Aaron Huey et son reportage autour de la réserve indienne de Pine Ridge aux Etats-Unis. Les vies là-bas y sont terribles et condamnées avant même d'être écloses. J'ai tenté d'imaginer ce que pouvait être la vie d'un adolescent dans ce contexte où rien n'est offert, où tout se retire. Il y a donc Ratso, ce grand indien, ce réchappé et Moses Laufer Victor Leonard, un peu plus jeune et tout aussi marqué. Il y a leur rencontre, leur force et la route qu'ils vont tous les deux emprunter. Il y aura leurs rires, leurs pleurs et une petite dose de burlesque. Parce que oui, pour la première fois, j'ai tenté d'écrire des passages drôles. Il y aura aussi des voitures pourries et des vitesses qui ne se passent plus, des pandas qui éternuent, le poème de Stig Dagerman « Notre besoin de consolation est impossible à rassasier », un petit cercueil en bois, des canards qui font coin coin stupidement pendant qu'on pleure et des bijoux qu'on créés à partir de cadavres d'anciennes vies. Bref, Les petits orages sort demain et j'espère qu'il trouvera une petite place chez vous »
Son petit carnet d'inspiration est visible : ici.

samedi 20 février 2016

Marie Chartres parle de "Comme un feu furieux"

- Photographie © Evgenia Arbugaeva -
« Demain, mon quatrième roman jeunesse, "Comme un feu furieux", sort en librairie. Ce roman a été écrit dans une absolue sérénité et a constitué un moment de joie, de découverte, d'apprentissage. Des sentiments très neufs et apaisants pour moi.
Cette histoire est née d'une photographie trouvée sur internet. On y voyait un chien, un berger allemand, au pied d'un escalier, il porte une petite guirlande violette autour du cou, il a un regard triste qui va parfaitement avec le décor : une vieille maison, un vieil escalier, un éclairage artificiel. J'ai effectué des recherches plus approfondies sur cette photographie qui s'est avérée être l'oeuvre d'une photographe russe, Evgenia Arbugaeva . La photo du chien fait partie d'une série intitulée "Tiksi" où la photographe retourne dans cette ville qui l'a vue naître, une ville de Sibérie qui a perdu une bonne partie de ses habitants depuis l'effondrement du bloc communiste. La série photographique suit en partie les jeux et les rêves d'une petite fille qui porte un bonnet rouge sur la plupart des clichés. Mon histoire s'est donc construite peu à peu sur ce matériau originel et j'ai eu envie de développer quelque chose de romanesque autour de ça. Suite à ma découverte de cette série photographique, j'ai effectué un travail documentaire sur cette ville et j'ai pensé que ce serait le lieu parfait pour raconter une histoire. Mon intention n'est pas de décrire un territoire, ni de l'arpenter mais de le faire entrer en résonance avec l'âme de mes personnages. Cette ville contient tous les grands thèmes que je voulais travailler : le contraste entre le noir et le blanc, entre la nuit et le jour, entre les secrets et le dévoilement de la vérité. Le fait que l'hiver polaire s'installe durant plusieurs semaines à Tiksi est un élément dramatique qui m'a énormément passionnée, je me suis demandé quelle pouvait être la vie d'une adolescente dans ce genre de ville où tout s'éteint alors qu'elle, a une réelle lumière en elle, celle de son rêve, celle des voyages. Un des messages de ce livre pourrait être : comment briser la glace en nous et j'aimais l'idée que le lieu où se passe l'histoire soit en écho, comme une seconde peau à ce mouvement des âmes. 
Je suis heureuse que ce roman puisse exister, heureuse de côtoyer et d'aimer les gens qui ont accompagné son écriture ».
Marie Chartres, le 18 novembre 2014.

mercredi 3 février 2016

Dans l'atelier de Ralph Meyer (Undertaker)

Ralph Meyer ouvre les portes de son atelier, et ça vaut le coup d'oeil !

La pyramide des besoins humains

► Autour de : Caroline Solé, La pyramide des besoins humains, coll. « Medium Grand Format », Ecole des Loisirs, mai 2015.


L'histoire est à la fois touchante et drôle. Le lecteur peut facilement se mettre à la place du personnage qui est un adolescent. Il y a des moments où l'on est prêt à pleurer et d'autres où l'on rit ce qui rend la lecture active et riche en émotions. Une fois que l'on a commencé ce livre, on ne peut plus s'arrêter tellement il est bien. C'est une histoire originale d'un adolescent qui passe du carton sur le trottoir à la célébrité à cause d'un jeu sur internet. En bref, j'ai carrément adoré ! Manon
L'histoire du personnage principal est touchante et émouvante. Le fait que le récit soit écrit à la première personne du singulier nous permet de mieux s'imaginer l'histoire et de nous mettre à la place de cet adolescent de notre âge. J'ai moins aimé la fin de l'histoire. On ne sait pas trop ce que devient Jimmy. J'aurais aimé avoir plus d'informations. Romane
Ce livre reflète bien la réalité de maintenant. Les gens passent à côté du jeune mendiant, trouvent que la vie dans la rue doit être difficile mais ne l'aident pas. Ce livre montre aussi que les journaux veulent à tout prix des photos chocs au risque de moins bien informer. En revanche, j'aurais aimé que l'auteur pousse un peu plus la vie du personnage pour que le livre devienne un peu plus noir et plus réaliste. Ewen

Un autre titre :
Mon problème ? Je suis devenu célèbre... Manon

Lettre à Line

► Autour de : Amélie Billon, Lettre à Line, coll. « Tertio », Alice, mars 2015.


J'ai aimé ce livre car on a l'impression que cette histoire a déjà été vécue et moi j'adore ça ! J'ai également aimé la chute de cette histoire. Camille
C'est un récit émouvant qui montre l'horreur et les conséquences de l'isolement récurrent que l'ont peut subir ou faire subir à l'école. Il faudrait que beaucoup de personnes lisent ce genre de livre parce qu'on ne se rend jamais compte de ce que le harcèlement peut engendrer. Je conseille vraiment ce livre car il est intéressant et réaliste. Charlène
Il est émouvant, drôle, captivant. Laurine
Il dénonce quelque chose de très profond dont on ne parle pas souvent. Plutôt facile à lire et à comprendre. L'histoire n'est pas très joyeuse. L'attitude de Louise me dégoute beaucoup. Au fur et à mesure de l'histoire, on la déteste. Nolwenn
Ce livre m'a fait penser à la réalité. J'ai eu l'impression que la personne qui écrivait, Louise, c'était moi. Et j'avais l'impression que celle à qui elle écrivait, Lise, c'était ma meilleure amie. C'est douloureux. Pauline
Mon passage préféré : 

- "Je te revois encore la tête haute nous dire qu'on était vraiment très cons. Tu avais raison : de vrais cons". Charlène

- "Lire tous les livres du CDI. On avait établi une liste et on barrait avec fierté ceux que nous avions lus, Madame Plour n'en revenait pas ! Le CDI, notre lieu de refuge, bien au chaud pendant les récréations. Nous avions depuis toujours cette passion en commun". Laurine

Un autre titre : 

Je lui ai volé sa vie. Charlène
Désolée de navoir rien vu. Pauline


Undertaker, la suite


Xavier Dorison / Ralph Meyer, Undertaker t.2 ; la danse des vautours, Dargaud, novembre 2015.

Retrouvez Jonas Crow, le croque-mort ; Rose, la gouvernante anglaise et Lin, la domestique chinoise, dans le deuxième volume d'Undertaker : "La danse des vautours"  !

mardi 2 février 2016

Ma vie à la baguette

► Autour de : Chloé Cattelain, Ma vie à la baguette, Thierry Magnier, août 2015.


J'ai pu m'identifier au personnage bien que je ne connaisse pas la culture chinoise. Il raconte sa vie de tous les jours mais il y a quand même une intrigue. Elle n'est pas assez présente et le livre est un peu long : certains passages sont ennuyeux. Octave
La façon dont Kévin fait tout pour retrouver des informations sur sa famille est touchante. Il y met tout son coeur. Cette histoire la hante tous les soirs, toutes les nuits. Ce qui rend le livre prenant, c'est surtout ses histoires de coeur avec sa meilleure amie Colline et sa "petite copine" Laure. Ces petits déboires amoureux nous touchent. Les personnages sont toutefois un peu trop prévisibles de par leurs actes, leurs idéaux, leurs choix. Maÿlis
J'ai aimé ce livre parce que l'histoire se déroule à la fois en Chine et en France. Dans ce livre, se cache un lourd secret de famille ce qui rend l'histoire palpitante et pleine de rebondissements. Pauline
J'ai aimé ce livre car l'auteur a réussi à réaliser un mélange culturel franco-chinois intéressant. Je trouve qu'on arrive assez bien à s'associer au personnage principal qui essaye de s'adapter aux aléas de l'adolescence (tant bien que mal). Ce livre aborde des thèmes de la vie de tous les jours : l'amour, les voyages, l'amitié. J'ai trouvé cette histoire simple et facile à lire. Le seul reproche (et encore) que je pourrais faire serait sa longueur. J'aurais aimé que ce livre soit plus long. Léa
Un autre titre :

Le complexe des yeux bridés. Maÿlis
Cette fameuse vérité. Pauline
Ma mère, une histoire. Pauline
On ne rigole pas avec mon père. Léa

Mon passage préféré :

"Y en a marre des réveils en pleine nuit, des chutes de questions angoissantes sur la gueule". Pauline
Quand le personnage principal rencontre sa grand-mère pour la première fois. Léa et Octave

lundi 1 février 2016



A NE PAS MANQUER !
Les élèves de seconde 8 du Lycée Alain présenteront le salon du livre d'Alençon, le prix A-fictionados ainsi que les oeuvres de la sélection sur la radio RNJ Alain jeudi prochain (4 février). Cela représente 30 mn d'émission.