dimanche 20 décembre 2015

Eva pour le roman " Dysfonctionnelle"

► Autour de : Axl Cendres, Dysfonctionnelle, coll. « Exprim’ », Sarbacane, octobre 2015.


Dysfonctionnelle

Dysfonctionnelle est un roman qui parle d’une famille dysfonctionnelle, le personnage principale de cette histoire est une jeune femme. On découvre surtout son enfance et son adolescence. On peut voir la vie d’une famille en difficulté, avec une mère rescapée des camps devenue une fervente catholique et qui fait de longs séjours en hôpital psychiatrique, un père qui enchaîne les allers et retours en prison et leurs sept enfants tous aussi différents les uns que les autres et aux noms bien surprenants, sans oublier sa grand-mère Zaza et son oncle. Ensemble ils nous font découvrir un monde que l’on ignorait. 

L’auteure, Axel Cendres, écrivaine française de 33 ans, nous fait passer par toutes les émotions, de la joie à la tristesse. 

J’ai beaucoup aimé cette histoire, on avait l’impression de connaître cette famille, comme si on en faisait partie. Par moment, on a même envie d’en faire partie. C’est une histoire prenante, touchante et émouvante où l’on s’attache rapidement aux personnages. Cette famille n’est certes pas comme les autres et vit dans des conditions spéciales mais est fière et le peut ! Une fois que l’on commence, on a juste une envie, savoir comment ils vont évoluer dans le temps et comment se terminera leur histoire.

Je ne me suis pas ennuyée à aucun moment dans l’histoire, bien qu’au début de celle-ci, j’étais un peu perdue avec tous ces noms, mais je me suis vite habituée et j’ai apprécié. Le début est plutôt calme vu que chaque chapitre présente chacun des enfants de cette famille dysfonctionnelle, ce qui nous a permis de connaître, ils ont tous leurs particularités, qui leur donnent une petite touche qui nous attendrit. Le personnage qui m’a le plus touchée est la grand-mère, elle est très attachante et a une histoire très émouvante. Elle est restée forte malgré tous les malheurs qui lui sont arrivés.

La chose qui m’a le moins plu dans le livre est qu’ on se perdait dans le temps. On ne savait plus dans quelle période on était.

Conclusion :

Je trouve que l’auteure a très bien parlé de plusieurs sujets différents en une seule histoire. Comme les conséquences de la deuxième guerre mondiale, l’homosexualité, les relations fraternelles… Ce livre m’a vraiment plu. Il montre la vie de certaines personnes, que l’on ne comprend pas, et auxquelles l’on ne donne pas forcement d’importance, que parfois même on juge sans les connaître. Cela nous prouve que ce sont des personnes respectables, qui sont heureux et se satisfont de ce qu’ils ont. Donc merci à l’auteure de nous avoir fait découvrir ce milieu défavorisé en apparence seulement ! 

EVA P

vendredi 18 décembre 2015

Lettre à Line

► Autour de : Amélie Billon, Lettre à Line, coll. « Tertio », Alice, mars 2015.


J'ai beaucoup aimé ce livre, je l'ai lu en 5 minutes ! J'aurai préféré qu'il soit plus long. Je me suis très facilement mise à la place de Louise, qui veut, au début, rester amie avec Line, mais qui doit renoncer si elle veut s'intégrer avec les autres élèves. J'ai aussi pu imaginer Line, qui voit son amie partir, qui est plongée dans ses problèmes, l'anorexie, puis le harcèlement. Vers la fin, j’ai même pleuré !
Clémence, 3ème
Si j'ai aimé lire ce livre ? Je dois l'avoir lu en 15 minutes ! A certains passages, j'ai eu les larmes aux yeux. Mais si ce livre est triste, il ne vous déprime pas. Souvent, avec ce genre de thème, le harcèlement, le narrateur est celui qui se fait harceler. Mais ici on a un avis extérieur. C'est un des aspects que j'ai aimé. Dès que j'ai lu le résumé, j'ai su que ce livre allait être triste, mais je ne pensais pas que Line allait mourir. J'ai été choquée ! La première fois que j'ai vu la couverture, je n'ai pas compris le rapport avec le thème. Mais à la fin, j'ai réalisé que la fourchette voulait parler de l'anorexie de Line. Par contre, je ne comprends pas trop ce que signifient les bouts de ficelles, peut-être que ces ficelles sont les souvenirs de Louise par rapport à Line. Ce que Louise fait subir à Line c'est vraiment inacceptable, mais c'est ce qui fait toute l'histoire de ce livre… Ce qui arrive à Line, ça se passe dans la vraie vie, et c'est très grave ! J'espère que ce livre vous plaira autant qu'il m'a plut.
Maud A. 3ème

Dysfonctionnelle

► Autour de : Axl Cendres, Dysfonctionnelle, coll. « Exprim’ », Sarbacane, octobre 2015.


J'ai beaucoup apprécié ce livre. Le fait qu'il parle d'homosexualité est assez surprenant, mais toujours très agréable. Je trouve par contre assez décevant le fait qu'à la fin, le couple entre Sarah et Fidèle ne fait que de se séparer et de revenir. Autrement, l'histoire de Fidèle est très intéressante. Le titre du livre est très bien choisi : Fidèle vit dans une famille 'dysfonctionnelle' où la personnalité de chacun est très différente. Le livre aborde des sujets adultes, comme la mort, l'homosexualité (voire la sexualité en général) ainsi que la religion, sans parler de la 'folie' de la mère (due d'ailleurs à sa religion) ou des aller-retours du père en prison. Le style d'écriture de l'auteur est très facile à lire, il décrit les pensées directes du personnage principal et fait que l'on peut s'y identifier assez facilement. Dans l' ensemble, le livre est passionnant et il cherche à raconter la vie entière d'une jeune fille, ce qu'il fait avec exploit.

Manon. 3ème

J'ai pris ce livre en premier car dès que j'ai lu la 4ème de couverture, il m'a tout de suite plus car les personnages avaient l'air attachants et ils le sont. La famille dans laquelle vit la narratrice n'est vraiment pas commune, ses frères et sœurs ont pour prénom Dalida, Jésus, Alyson, Marilyne, Grégo, JR, le père est kalybe et la mère juive ce qui lui a provoqué des troubles psychologiques. J'ai beaucoup aimé ce livre. Tous le personnages ont une personnalité bien à eux: Marilyne est une féministe engagée, Dalida est une fille de bonne famille, Jésus se prend pour le vrai Jésus…. Il n'y a personne dans la famille qui a une personnalité similaire.

Je recommande ce livre à tout le monde. 
Marine. 3ème  

14 62 98

► Autour de : Rachel Corenblit, 146298, coll. « D’une seule voix», Actes Sud junior, septembre 2015.


1ère de couverture : -une barre de figurines de baby-foot. -6 chiffres à la suite.

Au dos du livre : il y a des citations du livre qui apparaissent aux pages 11, 12 et 13.
Les chiffres, c'est un tatouage situé sur le bras du personnage principal.
Au début, la narratrice se fait tatouer et nous fait comprendre que l'image que l'on a des tatoueurs ou des tatoueuses est souvent fausse. Elle s'attendait a un gros tatoué avec des piercings et au lieu de ça, elle va se faire tatouer par « une nénette aux ongles roses et au look d'infirmière débutante ».

Le début de ma lecture : au début on ne sait pas qui est Tarek (on peut supposer qu'il est son frère, son meilleur ami, ou peut-être son petit copain) et on ne sait pas non plus de quelle « vanne pourrie » elle parle. 

On devine que Tarek est son petit copain lorsqu'elle dit : « embrassé Tarek ».

Au fur et à mesure qu'on lit le livre, on apprend et comprend la signification des chiffres. 

J'ai bien aimé ce livre, il est intéressant. Je vous le recommande. 

Soléane, 3ème

La pyramide des besoins humains

► Autour de : Caroline Solé, La pyramide des besoins humains, coll. « Medium Grand Format», Ecole des Loisirs, mai 2015.

 


Carnet de lecture

Je trouve ce livre ennuyeux ce qui m'empêche de lire vite. Malgré ça, le 2eme chapitre est intéressant car je connais maintenant un peu plus la vie et les conditions de vie des SDF. J'espère que la fin sera quand même plus intéressante et qu'il y aura plus d'action. Pour l'instant, ce n'est pas un livre qui me passionne.

J'ai trouvé le début du livre « tordu » car je n'ai pas compris mais j'ai réussi à comprendre au fur et à mesure de la lecture.

En lisant la fin du livre, j'ai été déçu car je pensais que le personnage principal allait remporter le jeu télévisé mais la fin était quand même bien car ce n'est pas du tout ce qu'on attendait. Il y avait quand même du suspense. 

Je ne recommande pas ce livre aux personnes qui n'aiment pas lire car c'est dur de finir un livre ennuyeux.

Léa. 3ème.

jeudi 17 décembre 2015

Dysfonctionnelle: le regard critique d'Océane et sa quatrième de couverture!

► Autour de : Axl Cendres, Dysfonctionnelle, coll. « Exprim’ », Sarbacane, octobre 2015.


DYSFONCTIONNELLE 

J'étais suspicieuse au début de ce livre mais j'ai beaucoup aimé la fin. Ce livre raconte l'histoire d'une jeune femme « fidèle » ainsi que celle de sa famille « dysfonctionnelle ». 

Une histoire d'amour insoupçonnée entre Fidèle et Sarah, on n’imaginerait pas que Fidèle aime les femmes, une histoire que l'on suit au jour le jour dont on ne se lasse pas. 

Cela remplit ce livre d'intrigues et de suspense. Au fil des pages, Fidèle présente sa famille « ZAZA, ses parents et ses nombreux frères et sœurs » qu' elle dit dysfonctionnelle mais qui avec ses défauts arrive à nous faire rire. 

Dalida : personnage désagréable « ça ne se fait pas » répète t-elle sens cesse.

Marilyne : féministe engagée et rebelle qui vit dans un squat et qui s'y plaît personnage attachant et proche de Fidèle.

Alyson : jeune fille souriante fan de BOYS BAND qui n'aime que les BAD BOYS.

Jésus : jeune garçon avec l' ambition concrète d' apporter la paix dans le monde.

Grégorio : ado bagarreur dans l'âme jusqu'à se mettre en danger au point de mourir lors d'un combat de rue.

JR : crâneur et dragueur, jaloux des copines de sa sœur et de les aguicher.

ZAZA : personnage très attachant et très pour précieux pour Fidèle qui malheureusement décède des suites d'une crise cardiaque. Ses paroles sages nous manqueront à la fin du livre.

Sid-Amhed : son père aux origines kabyles avait deux rêvesde jeunesse : avoir une femme belle et blonde aux yeux bleus et avoir un bar. Mais même si ses deux rêves se réalisent, il enchaîne les allers retours en prison. 

Natoushka : jeune juive qui un jour, revenant des camps de concentration a rencontré le chemin de Sid-Amhed et, qui, depuis les camps, se dit catholique pour ne pas se faire enlever par Hitler, mais qui, en fait, est malade mental et qui, même si elle aime ses enfants, se fait interner en hôpital psychiatrique.

Son oncle : qui lui donne de très bons conseils et qui est inventif quand il s'agit de cadeaux ou de mensonges qui est aussi, en quelque sorte, son deuxième père, son père fonctionnel.

Sarah : L'amour de la vie de Fidèle avec laquelle les hauts et les bas s’enchaînent avec une ambition commune : fonder une belle et grande famille ce qu'elles vont réussir ensemble dans les dernières pages du livre.

Fiche d'identité du livre :

NOM : Dysfonctionnelle

AUTEUR : Axl Cendres

NOMBRE DE PAGE : 305


Ma quatrième de couverture :

Fidèle, grâce à son oncle, arrive toujours à se sortir de ses mensonges,ce qui l'a sauvé plusieurs fois de conflits interminables avec plusieurs personnages présents dans le récit. Sarah, étudiante dans un lycée bourgeois, est la rencontre de sa vie, avec laquelle des liens vont se créer au fur et à mesure de l'histoire.

Elles auront des hauts et des bas tout au cours de l'histoire.

Une couverture qui ne reflète en rien l'histoire .

Pour moi cette couverture ne représente en rien histoire qui s'y cache, le lecteur a donc un effet de surprise dés la prise en main du bouquin jusqu'à la fin du livre et donc ne s'attend absolument pas à une histoire de ce genre. Le suspense nous suit donc jusqu'à la fin de cette ouvrage en espérant une suite prochaine. "DYSFONCTIONELLE 2" cela me tarderait de savoir la suite !

M Océane
3e Aragon
prix lecture jeunesse

Réflexions sur 146298: avis, poème et lettre à l'auteur de LEA, lectrice enthousiaste!

► Autour de : Rachel Corenblit, 146298, coll. « D’une seule voix», Actes Sud junior, septembre 2015.

146 298

Ce livre raconte l’histoire de Elsa et de sa grand-mère qui est une ancienne déportée. Elsa veut se faire tatouer « 146 298 », le numéro de sa grand-mère lorsqu’elle était au camp et quasiment chaque chiffre a une signification particulière. Pour Elsa cette suite de numéros est un héritage qui doit la suivre pour le restant de ses jours. 

Elle a dans l’esprit de vouloir raconter aux autres, les juifs, l’horreur des camps, les marches de la mort, sa grand-mère qui s’en est sortie et la seconde guerre mondiale. 

Elle raconte que lorsqu’elle a compris pendant un cours d’histoire que ce qu’avait vécu sa grand-mère était terrible, elle s’est mise en tête de tout savoir sur ce fameux tatouage. 

A chaque chiffre Elsa nous raconte une anecdote sur sa grand-mère qu’elle admire car elle a été courageuse et n’a jamais désespéré. L’auteur veut nous sensibiliser à ce qu’était la guerre. Ce livre se lit très bien est très vite. 

MON AVIS

J’ai bien aimé ce livre car je pensais que j’allais encore tomber sur un livre comme tous ceux sur la guerre 39-45 mais j’ai été surprise car c’ est tout le contraire, une histoire inventive et pertinente, une nouvelle idée qui est originale est qui aide les ados à mieux comprendre. J’ai également aimé la citation « On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois mais j’ai aimé. » Cette phrase fait référence à Musset On ne badine pas avec L’amour » !

Le poème qu’aurait pu écrire Elsa : 

Pour ne jamais oublier, je me fais tatouer. 
Sur mon avant-bras, à jamais ça restera. 
Parce que l’antisémitisme est une forme de racisme 
Parce que chacun sa religion, pas besoin d’extermination. 
Même si la vie continue, ils ne sont jamais revenus. 
On n’en parle pas assez, nos descendants vont oublier. 
Lorsque chaque chiffre s’imprime, mon cœur se comprime. 
A l’idée du vécu de Mamie et de tout ce qui n’ est pas dit. 
Tarek cherche à comprendre pourquoi, et à me comprendre moi. 


Ma lettre à l’auteur : 

09/12/2015
Léa T
........................................ 
.......................................

Chère madame Corenblit

Je vous écris cette lettre car je participe au prix A-fictionados et j’ai lu votre livre que j’ai beaucoup aimé je le trouve accessible et pertinent. J’aime beaucoup le caractère de la grand-mère et le lien qu’Elsa a avec elle. J’aime aussi votre façon d’adopter le sujet de la déportation et de la marche de la mort car les livres sur ce sujet sont souvent les mêmes et on s’attend à ce qui se passe. 

Dans votre livre, au contraire, chaque chiffre a sa nouvelle histoire... Plus nous en apprenons sur sa grand-mère, plus nous nous y attachons. Je trouve dommage qu’il ne soit pas plus long car on ne veut pas que ça se termine. 

J’aime moi-même beaucoup écrire et je pense ne jamais réussir à écrire un livre aussi bon que le vôtre. 

Je sais que la lecture se perd chez les ados mais avec votre livre elle ne peut que continuer... La plupart des élèves qui participent au prix dans ma classe seront tout à fait d’accord avec moi pour dire que votre livre est génial. 

Je vous remercie d’avance d’avoir lu ma lettre et vous fait part de mon admiration et de mes salutations distinguées. 

Léa T Troisième Aragon 

146298, regard d'Hugo !

► Autour de : Rachel Corenblit, 146298, coll. « D’une seule voix», Actes Sud junior, septembre 2015.

 


146 298

J'ai bien aimé ce livre :

L' histoire des chiffres est racontée à l'intérieur d'une autre histoire et nous met à la place du narrateur (Statut : personnage/ Point de vue : interne).

Chaque chiffre a une signification et leurs histoires sont racontées les unes après les autres ce qui crée du suspense.

Le rythme du récit est alterné entre des passages descriptifs et narratifs.

P Hugo

Lettre à Line, l 'avis d' Amélie!

► Autour de : Amélie Billon, Lettre à Line, coll. « Tertio », Alice, mars 2015.


Lettre à Line

Ce livre est écrit par Amélie Billon, il a été publié le 26 mars 2015. Ce livre est une lettre écrite par Louise destinée à Line.

L’histoire : 

Quand la fille de Louise retrouve une photo d’elle et de Line, une amie d’enfance, Louise a le déclic de lui écrire une lettre. Au fur et à mesure, Louise retrouve des souvenirs de sa meilleure amie. Louise raconte son intégration avec ses camarades mais quand elle a réussi à s’intégrer, elle a oublié Line.
  
Line qui n’a pas réussi à s’intégrer, maigrit de plus en plus elle en devient malade et elle en meurt. L’auteure Amélie Billon ne dévoilera jamais le nom de cette maladie. 

Mon avis : 

Très beau livre d’Amélie Billon qui nous plonge dans le passé terrible de Louise et Line. Le passé de Louise m’a beaucoup émue. Le passage qui m’a le plus émue, c’est quand les parents de Line annoncent sa mort à louise. 

Si j’avais à noter ce livre, je lui mettrais 9 ou 10/10. 

Amélie, 3e Aragon.

Lettre à Line: avis concernant le livre et sa couverture de LOANE.

► Autour de : Amélie Billon, Lettre à Line, coll. « Tertio », Alice, mars 2015.


Lettre à Line

Avis concernant le livre :

Ce livre m'a beaucoup plu.

C'est un récit chargé en émotions !

Il est court mais percutant. Je ne l'ai pas lâché avant de l'avoir fini. 

A peine 45 minutes pour le dévorer, quand c'est aussi bien écrit pas besoin de plus.

L'auteure utilise des mots simples mais efficaces, elle emploie également des mots forts qui nous remplissent d'émotion
« J'étais heureuse Line, pendant que toi tu sombrais. Seule dans une nuit bien trop profonde. Mais je ne te voyais pas. Je n'ai pas entendu ton cri.»
L'une de ses phrases qui m'a beaucoup touchée.

Il y a parfois des pauses descriptives un peu longues mais on reste tout de même captivé par ce manuscrit.

Ce court roman évoque les élèves mis à part et utilisés comme bouc émissaire : cette expérience est très intéressante surtout quand on est un/une adolescent(e), cela nous fait réfléchir sur certaines situations à commencer pas les moqueries qu'on peut déplorer envers certaines personnes sans savoir leur douleur ni même leur histoire.

Biographie de l'auteure :

Amélie Billon née en 1980 à Reims. Elle a grandit au bord de la Vesle et apprend tous les méandres de cette rivière par cœur.

Quelques années après, Amélie rejoint les bords de l'océan Atlantique puis s'installe en Bretagne. Elle est professeur de français dans un petit collège du Morbihan. Elle aime les univers décalés, curieux, étranges, poétiques et personnels.

Elle emmène avec elle plusieurs idées à mettre en scène, des décors à installer, des personnages singuliers et des mots dont elle adore la sonorité. C'est ainsi qu'un peu au hasard, naissent ses premières histoires.

Bibliographie de l'auteure :

-« Le pensionnat tenez-vous droit ! » - 2013
-« Tais-toi » - 2013
-« Bonne nuit Eddie » - 2013
-« Lettre à Line » - 2015

Avis concernant la page de couverture :

La première fois que j'ai regardé cette page de couverture je ne comprenais pas le lien avec la description au dos du livre. C'est seulement après avoir lu cette histoire que j'y est trouvé des liens. Pour moi cette fourchette accrochée par ces bouts de ficelle représente Louise. Pourquoi est-elle accrochée ? Parce qu'elle est emprisonnée par son corps et elle le cache par des vêtements trop larges. La cause de sa maigreur est qu'elle avait une grave maladie qui ne lui donnait pas l'envie de manger.

Loane Louisfert , Troisième Léo-Hass à Notre Dame de La Ferté Macé.

Comme un feu furieux vu par LUCIE!

► Autour de : Marie Chartres, Comme un feu furieux, coll. « Medium Grand Format», Ecole des Loisirs, novembre 2014.

 

Moi, Galya, jeune fille perdue et rêveuse

Dans ce roman Comme un feu furieux l'auteure Marie Chartres raconte l'histoire de la famille de Galya, elle raconte aussi l'environnement de la ville de Tiksi. 

L'HISTOIRE

Ce livre est écrit par Galya, une jeune fille de 16 ans, perdue et rêveuse. 

Ses frères Gavriil et Lazar, et son père se moquent d'elle car elle aime la littérature.

Galya, est très proche de son chien nommé : Josiah. 

Elle ne s'entend pas avec son grand frère Gavriil, depuis la mort de leur mère, il reste enfermé dans sa chambre et n'en sort plus.

Galya, elle, doit s'occuper de son petit frère Lazar, car son père travaille beaucoup : la journée il travaille au port, puis la nuit au Evgenio. Evgenio c'est le nom du seul bar de la ville.

Elle aimerait devenir océanographe et partir de cette ville Tiksi. 

Tiksi est une ville creuse, vidée de toute vie et sombre. 

Gavriil est très mystérieux, depuis la mort de sa mère, il est devenu aphasique. 

Il en sait plus sur la mort de sa mère que sa sœur et son frère. 

Son père et lui, ont caché à Galya comment sa mère était décédée.. 

Elle n'est pas morte noyée, elle s'est suicidée par chagrin d'amour, sous les yeux de Gavriil. 

Elle a sauté dans l'eau glacée et sa valise l'a emportée loin dans le fond, Gavriil, lui, a essayé de la sauver, mais il a échoué.. 

Gavriil écrit des poèmes, il aimerait qu' ils parlent d'amour, mais pour l'instant, il a d'autres sentiments à exprimer.

Galya rencontre des gens mystérieux , comme Arkadiy un vieillard qui connaît tout de Tiski, qui connaît l'histoire de cette ville. Elle aime bien parler avec lui car il l'a réconfortée, et quand elle est avec lui, elle se sent libre , il parle de tout et de rien, et Galya, elle, l'adore. 

A la fin du livre, son père décide de déménager, Galya et Lazar sont très heureux, car leur rêve à eux, c'était de partir. 

Gavriil lui hésite..

Il ne veut pas tout oublier, c'est à dire l'eau glacée, l'océan, et puis leur mère. 

Il a finalement accepté, puis ils sont partis. La dernière phrase de Galya 
« j'ai fermé les yeux jusqu'à ce que le ciel déverse sa lumière ».
MON AVIS

Très beau livre de Marie Chartres, qui nous emporte sous le ciel noir et glacé de la Sibérie, à la rencontre de cette famille rongée par le deuil et le chagrin. Le portrait de Galya est particulièrement réussi, adolescente rêveuse qui ne souhaite que s'échapper de sa ville natale pour découvrir le monde, et qui passe tout son temps à s'occuper de son petit frère. Leur relation est d'ailleurs très belle et touchante, même si les heurts sont fréquents. J'ai beaucoup aimé cette description des sentiments chez chacun des personnages et leur façon de gérer le deuil. Petit à petit, alors que l'on entre dans l'intimité de cette famille, on se rend compte que la mort de la mère cache un secret, ou en tout cas des non-dits de la part de certains membres. Quelques personnages secondaires, que j'ai beaucoup appréciés, apportent des réponses ou des espoirs aux questionnements et aux rêves de Galya, ce qui épaissit parfois le mystère familial ou apporte une dimension presque fantastique au récit. Car les légendes et la poésie sont également un point important de ce roman, qui renforcent cette idée de rêve chez Galya. J'ai donc beaucoup aimé ce roman, et cette écriture qui nous transporte dans le froid et la beauté de la Sibérie, qui nous invite à réfléchir au deuil et à la reconstruction après un drame et qui, surtout, nous brosse un très beau portrait d'adolescente. Je le conseille à toutes les personnes qui aiment le mystère, et les histoires vécues. 

Ce livre qui nous touche, nous fait voyager dans la peau de Galya et des autres personnages dont je me souviendrai ! 

Il mérite un 8 voir un 9 sur 10 ! A lire sans hésitation.

Lucie, troisième Aragon.

Auteur : Marie Chartres.
Titre : Comme un feu furieux.
Edition : L'école des loisirs.
Collection : Medium
Nombre de pages : 164

Poème dysfonctionnel d' ALICE ?

► Autour de : Axl Cendres, Dysfonctionnelle, coll. « Exprim’ », Sarbacane, octobre 2015.


Fidèle au poste …
Née dans une grande famille dysfonctionnelle
Elle a donc été prénommée Fidèle
Avec six frères et sœurs c’est un vrai bordel
Mais toujours des relations aussi fusionnelles

La précocité dangereuse clé
Pour passer dans une classe adaptée
Elle a rencontré l’amour dans une certaine ambigüité
Formant un couple en pointillés

Elle a eu des temps magiques
Des instants romantiques
Mais aussi des périodes épiques

L’ adoption d’une petite bouille en plein jour
Dont les rires raisonneront toujours
Cette petite se prénomme Louisa
Un héritage qui fonctionnera !

C Alice

Dysfonctionnelle, Léa Adore!

► Autour de : Axl Cendres, Dysfonctionnelle, coll. « Exprim’ », Sarbacane, octobre 2015.


DYSFONCTIONNELLE

Le livre Dysfonctionnelle raconte l'histoire de Fidèle, fifi ou encore bouboule et de toute sa famille dite « Dysfonctionnelle ».

Son père est souvent en prison parce qu'il était « Au mauvais endroit au mauvais moment ».

Et sa mère passe ses jours à l'asile car elle a vécu les camps de concentration et elle y a survécu mais lorsque les souvenirs lui reviennent, elle fait des crises de panique.

Alors par peur qu'Hitler revienne elle est devenue catholique et a forcé ses enfants à le devenir. Fidèle vit aussi avec son oncle qui a toujours les meilleures idées, sa grand-mère Zaza avec laquelle elle a passé trois ans au Liban dans un bunker pour se protéger des bombes et qui lui a appris une phrase importante pour sa vie « Même avec une chose que tout le monde croit perdue on peut faire quelque chose de merveilleux ». Depuis cela Fidèle tient à sa grand-mère plus qu'à tout au monde. 

Puis fifi a des frères et sœurs aussi, six en tout il y a Alyson, JR, Dalida, Jésus, Marilyne et Gregorio.

Fidèle va grandir au milieu de cette famille et va un jour découvrir qu'elle a une intelligence hors-norme et une mémoire photographique qui va lui jouer parfois des tours. Grâce à cela, elle va aller dans un lycée du 6ème arrondissement où elle va rencontrer Sarah qui au début va lui paraître comme une « arrogante connasse » mais qui va devenir l'amour de sa vie. Très vite Bouboule va tout raconter à Sarah, elles vont se disputer se réconcilier puis se re-disputer et se re-réconcilier. Fidèle va sombrer dans l’alcool mais Sarah va la sauver et elles adopteront une petite fille Louiza. 


MON AVIS :

J’ai beaucoup aimé ce livre car cette histoire a tout pour plaire. Malgré certains clichés sur cette famille, on finit par s’y attacher pour au final se croire être le personnage de Fidèle qui est merveilleuse, courageuse, intelligente, bizarrement attachante et tellement douce malgré son masque de dur à cuir. 

On arrive à se retrouver dans son personnage et vivre chaque page comme si on y était. On peut vivre les émotions, on peut les sentir, on a envie de la réconforter quand elle est triste. 

Lorsque la fin arrive on est déçu car on en veut davantage, on veut que cela ne se termine jamais. 

Je conseillerais ce livre à toutes les personnes que je connais ou même que je ne connais pas car c’est une histoire qui fait réfléchir, qui nous fait sortir de notre petit confort. Et je pense que chacun retrouve un passage qui lui rappelle quelque chose de sa vie. L’auteur arrive à faire passer l’homosexualité de Fidèle comme naturelle et je trouve cela extraordinaire que ce ne soit plus un sujet tabou pour les ados. 

Fiche d’identité du livre :

Nom : Dysfonctionnelle
Auteur : Axl Cendres 
Date : 2015
Maison d’édition : Sarbacane
Maison d’imprimerie : Pulsio (Bulgarie)
Nombre de pages : 305

Je finirais cet article en disant que ce livre est de loin le meilleur de tous les livres que j’ai pu lire. Si j’avais une note à donner à cette œuvre, je lui donnerais 19.5/20.

Léa T 3ème Aragon 

Le mangeur d'or d' Ailyne

► Autour de : Xavier Dorison / Ralph Meyer, Undertaker t.1 : le mangeur d’or, Dargaud, janvier 2015.


 

UNDERTAKER Tome 1 :LE MANGEUR D’OR Le scénariste est : Xavier Dorison Le dessinateur est : Ralph Meyer Les coloristes sont : Delabie et Ralph Meyer

Personnellement j’ai adoré cette BD qui prend du début jusqu'à la fin. Je n’aime pas vraiment les BD ni les westerns mais là l’histoire de cet homme qui cherche à vivre ou à survivre après son massacre est géniale. Il assume parfaitement ses actes, il devient croque mort car les croques morts on les fuit comme la peste donc il est presque sûr de ne pas être reconnu. On finit par apprécier cette personne, un dur au cœur tendre avançant dans la vie, en solitaire se faisant piéger par son nouveau client, retournant les villageois contre lui, après la mort de son client monsieur Cusco. Les villageois vont subir la folie de l’or. Jonas va de nouveau créer un massacre ne voulant que se protéger et protéger la Miss gouvernante de monsieur Cusco. Finissant par croire que c’est un monstre et qu’il ne pourra jamais changer, il décide de provoquer Miss qui a appris qui il était vraiment, pour mourir sous son arme s'il le faut. Mais on comprend qu’il n’est pas mort car il y a un tome 2. Je suggère donc que par amour pour lui, elle ne l’a pas tué, car l’on voit une véritable complicité entre les deux personnages. A mes yeux, l’histoire et les dessins, très western en font une très bonne BD. Bientôt le tome 2 !

Ailyne G, troisième Aragon.

Avis de Guillaume et création d'une couverture originale!

► Autour de : Rachel Corenblit, 146298, coll. « D’une seule voix», Actes Sud junior, septembre 2015.



première de couverture originale d'après Guillaume Mélangé

146298, un livre qui remet en cause notre vision de l’horreur des camps de la mort 

Dans ce livre, l’histoire commence « IN MEDIAS RES ». L’auteur , Rachel Coremblit, nous plonge dès le début du récit dans les pensées d’une adolescente (donc le point de vue est interne car c’est cette même adolescente qui est la narratrice) qui se fait tatouer une série de chiffre : 146298 . Cette série est tatouée sur le bras de sa grand-mère, qui a survécu aux camps d’extermination, chaque chiffre correspond à une chose précise (en rapport, soit avec une durée, une quantité…). La narratrice est sûrement une jeune fille de banlieue (car elle utilise un vocabulaire simple, voir même familier). On ne connaît pas vraiment le nom de celle-ci, mais elle nous fait part de son surnom « Adré », qui lui a été donné par sa famille et ses amis en raison de son allergie aux piqures d’insecte. Les passages sont majoritairement descriptifs et le rythme est très lent, l’énoncé est ancré dans la situation d’énonciation (utilisation du présent de l’indicatif : « c’est une fille » ; « je vais me faire tatouer »).

J’ai trouvé ce livre très compliqué par moment certains flash-back sont très rapides et brefs, et donc difficiles à comprendre. Malgré ces quelques passages qui restent dans l’ombre pour moi, j’en ai trouvé certains poignants et touchants surtout ceux ou Adré essaie de reproduire les terribles conditions qu’a subies sa grand-mère durant sa déportation et aussi ceux où elle nous raconte la vie la déportée dans le camp où elle était.

Conclusion : 
J’ai vraiment aimé ce livre qui est à la fois simple et touchant.

M Guillaume Troisième Aragon

La Pyramide des besoins humains par Audrey

► Autour de : Caroline Solé, La pyramide des besoins humains, coll. « Medium Grand Format», Ecole des Loisirs, mai 2015.



Toi aussi, joue ta vie.

L'ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd'hui, cette théorie est le principe d'un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains.

Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n'en restera plus qu'un. Et moi dans tout ça ? Disons que je m'appelle Christopher Scott. Disons que j'ai dix-huit ans. Que j'habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat n°12 778. Je n'existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu'un, et même quelqu'un de célèbre. Et c'est bien ça le pire.

Le début du livre est assez compliqué à comprendre car il y a des ellipses et le narrateur passe de l’enfance au présent du personnage. Cependant on connaît les pensées des personnages, le point de vue est interne « je pensais ». Le personnage principal Christopher un sans-abri qui a eu une enfance dur m’a beaucoup plu et touché.

J’ai aimé le regard qu’il a apporté tout au long de l’histoire sur la société, sur son quotidien mais aussi la manière d’aborder sa soudaine célébrité. Quand on regarde la couverture on ne s’attend pas du tout à cette histoire. Ça apporte du suspens. Un de mes passages préférés est quand il nous parle de son enfance et aussi quand il rencontre l’homme qui depuis le début l’aide à ne pas dévoiler son identité. La fin m’a déçue car il n’y a pas assez de détails je voulais que l’histoire continue. Mais la mise en page avec les niveaux, le nombre de candidats restants et les besoins étaient originaux.

Je pense que vous avez compris j’ai adoré ce livre, l’histoire est attachante…

Je le conseille fortement !

Audrey L

mardi 1 décembre 2015

Marie Chartres

Source
■ Sur son blog, Marie Chartres livre un précieux "petit carnet d'inspiration". Pour découvrir ces images qui ont nourri Comme un feu furieux, c'est ici .

 Anna Leppala

■ Marie Chartres parle aussi de son travail dans une riche interview que vous pouvez retrouver .

 


■ Enfin, le prochain roman de Marie Chartres s'appellera Les petits orages et sortira le 24 février 2016.